La véritable nature des épreuves

Il y a quelque temps, on m’a posé la question suivante :

« Puisque Dieu est juste et miséricordieux, pourquoi laisse-t-Il dans la société beaucoup de gens qui n’ont commis ni fautes ni délits souffrir mille maux propres à briser le cœur d’un Homme ? Et pourquoi laisse-t-Il dans le même temps d’autres gens jouir de mille bienfaits qu’ils n’ont pas particulièrement mérités ? Où est la justice entre ces deux groupes ? »

Et pour commencer, nous posons la question suivante :

Quel est le sens du mot « épreuve » ?

Où as-tu pris l’idée selon laquelle une épreuve, ce ne peut être que, par exemple, quelqu’un qui a été amputé d’une main, ou qui a perdu la vue, ou encore, qui souffre d’une infirmité ?

Qui a dit que l’épreuve, c’était ce qui apparaissait extérieurement chez un Homme, qui se matérialisait de façon évidente ici ou là dans son corps ?

Non, l’épreuve, c’est plutôt ce qui se glisse dans les replis de l’âme et qui brûle le cœur de son amertume ou son tourment.

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