Le cœur dont se sont emparés l’orgueil, la haine et la rancune, se montre impuissant à irriguer les actes de piété et de dévotion apparents par les artères de l’adoration de Dieu, exalté soit-Il.
Et si les poutres portant la toiture de l’adoration s’écroulent, entre le cœur du musulman et ses œuvres apparentes, il ne lui reste plus de support d’élévation vers son Seigneur Très-Haut, et il n’a plus aucune protection contre les assauts provenant du monde et les pièges des démons et des désirs. Il est alors comme un fruit suspendu à un arbre sec : peut-on en espérer autre chose que le dépérissement ?